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boulevard périphérique

  • DES AVIS PARTAGES SUR UN PERIPH A 50 KM/H A VANVES COMME AILLEURS

    A l’occasion du débat sur le SDRIF mercredi, le conseil régional a voté une motion contre la limitation de la vitesse à 50 km/h sur le Périphérique que la ville de Paris a décidé d’appliquer le 1er octobre prochain, sans attendre l’avis de l’Etat comme l’a exprimé Anne Hidalgo, sa maire. Occasion de rappeler que la vitesse maximale autorisée sur cette autoroute urbaine qui entoure la capitale depuis 1973, était déjà passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014. 50 km/h est une promesse de campagne en 2020, mais une mesure controversée qui est loin de faire l’unanimité et suscite des réactions.  Cette limitation avait déjà donné lieu à de vifs débats, ainsi qu’à un bras de fer entre la mairie de Paris et l’État, qui ne «valide» pas cette décision, et bien sûr avec la région qui avait même organisé une consultation montrant que 90% des franciliens y étaient défavorables. Les avis sont plutôt partagés comme l’exprimait un vanvéen du Plateau sur le site de Capital.fr, plutôt favorable à cette décision en aspirant aussi à une meilleure qualité de vie : « En tant que riverain, ça sera toujours mieux d’avoir un peu moins de pollution, et peut-être un peu moins de nuisances sonores. Il y a vraiment beaucoup de bruit tous les jours et on se demande ce qu’on respire, donc à voir !».

    Laurent Nunez, préfet de police, estime que «pour être appliquée, la mesure devra avoir son approbation, car il peut mettre quelques prescriptions», comme il l’expliquait en Conseil de Paris le 22 mai ce que la maire conteste, car depuis la loi de décentralisation du 28 Février 2017, « la mairie est en charge du périphérique». Selon la préfecture de police de Paris, interrogée par l'AFP, «le projet nécessite à la fois une expertise des services de l'Etat responsables du réseau routier national francilien et une consultation des collectivités publiques limitrophes». Car elle estime que « l'abaissement de la vitesse maximale sur cet axe, emprunté par plus d'un million de véhicules par jour, pourrait avoir des «conséquences sensibles en terme de temps de trajet pour les usagers et amplifier les difficultés de circulation dans toute la région parisienne».

     « Ce qu'on reproche à la maire de Paris, c'est de prendre ce genre de décision de façon unilatérale et de façon brutale. La décision a été prise sans concertation, sans consultation et surtout sans étude préalable, sans étude d'impact préalable » expliquait on à la Région. La motion que le conseil régional a adoptée, propose à la mairie de Paris «de s'engager dans la pose d'enrobés phoniques neufs qui permettront de diviser par cinq le bruit sur la chaussée, de financer à hauteur de moitié le coût de cet investissement qui sera plus efficace pour réduire la pollution que de réduire simplement la vitesse ». Enfin, la région a aussi demandé que «la compétence boulevard périphérique ne soit plus donnée seulement à la mairie de Paris, mais soit attribuée à Île-de-France Mobilité qui gère l'ensemble des transports en Île-de-France».

    La maire de Paris  réplique en estimant que «l’abaissement de la vitesse est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique». Ses adjoints n’hésitent pas à dire que «le  périphérique est scandale sanitaire», que cette mesure est d'abord liée à des questions de santé, que  «ce qui est punitif, c'est de laisser les 550.000 personnes qui vivent dans la bande de 500 mètres de part et d'autre du boulevard, dont 40% vivent dans de l'habitat social, subir des niveaux de pollution sonore et de l'air qui dépassent les normes de l'OMS» (Organisation mondiale de la Santé)

    Désormais, si cette mesure est appliquée, elle va accélérer sur la transformation de l'axe routier en boulevard urbain comme les Hauts de Seine le font avec le boulevard circulaire du quartier d’affaire de la Défense…. Des Ateliers du Périphérique,  rassemblant des élus de Paris et de la Petite Couronne,  ont même travaillé sur un nouveau périphérique. «Notre volonté, c'est de transformer le périphérique en boulevard urbain, en arrêtant avec cette logique autoroutière» expliquaient ils. Cela passerait aussi par la pérennisation des voies olympiques qui seraient transformées en voies dédiées au covoiturage, aux taxis et au transports en commun, avec interdiction des camions de transit. Il serait végétalisé, avec l’autorisation de circuler des scooters de 50 centimètres cubes, et même des vélos avec une voie dédiée

  • VANVES ENTRE COMMEMORATIONS ET BOUCHONS POUR L’ANNIVERSAIRE DU D-DAY

    Ce jeudi 6 avril a été une journée importante pour la France, avec ce 80ᵉ anniversaire du D-Day, le débarquement sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Ce jour où, par les airs et l’océan, les alliés ont débarqué sur les côtes d’une France occupée par l’Allemagne nazie, marquée la défaite et la honte depuis la capitulation quatre ans plus tôt. Tout au long de la semaine, L’émotion était palpable sur les plages de Normandie mais aussi à Vanves et dans d’autres villes franciliennes, où beaucoup d’habitants ont suivi ces cérémonies à la TV, mais aussi au  collége Saint Exupery où Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves, a remis une médaille et un diplôme pour leur participation aux cérémonies patriotiques de Vanves et au Rallye Citoyen au Mont Valérien.

    Le vanvéen Premier ministre Gabriel Attal qui exprimait, ces jours-ci,  son impatience de rencontrer le prince William lors des commémorations, tout en soulignant l'importance de cet événement historique, l’a accueilli à Courseuilles-sur-Mer, hier matin, avec le premier ministre Justin Trudeau, là où ont débarqués des soldats canadiens voilà 80 ans. Il a dû apprécier cette rencontre avec le futur roi d’Angleterre, et de participer ensuite sur la plage d’Ohama Beach à la cérémonie aux côtés de nombreux chefs d’Etat, premiers Ministres mais aussi les vétérans qu’il a longuement salué en arrivant à  la tribune officielle

    «Il y a des lieux où l’Histoire s’impose à vous. Les plages du Débarquement en font partie. Je suis d’une génération qui n’a pas connu la guerre, ni ses stigmates les plus immédiats. J’ai eu la chance d’avoir des passeurs de mémoire dans ma famille. Le courage de ces jeunes de 18-20 ans rend modeste. Ils ont débarqué dans un pays qui n’était pas le leur, pour un idéal qui était le leur : la liberté. Cela rend modeste face au tragique de l’histoire, à un moment de l’Histoire où la guerre est de retour sur le continent. Ce qui s’est joué le 6 juin 1944 fait encore écho à tous les combats de peuples et de nations, de femmes et d’hommes sur notre planète, qui aujourd’hui aspirent et luttent pour être en mesure d’exercer librement leur souveraineté et leur liberté » a déclaré le Premier Ministre interrogé par un journaliste de France 2 en ajoutant : « l’esprit de la Bataille de  Normandie est celui du combat contre toutes les formes d’oppression, d’exclusion, mais aussi de la haine qui les accompagne immanquablement. La liberté et la démocratie sont fragiles ».

    À quelques jours des élections européenne Gabriel Attal a vanté l’union comme modèle de sauvegarde : « Ce qui a empêché le pire de revenir en France, toutes ces années-là, c’est l’Europe. L’enseignement de ce qui s’est joué ici, sur les plages du Débarquement, c’est que l’union fait la force. Des Américains, des Anglais, des Canadiens, des Belges, des Hollandais, des Norvégiens… Pour un idéal commun. S’il n’y avait pas eu d’union, il n’y aurait probablement pas eu de Libération. Si, en France, nous avons ce sentiment de protection, avec lequel ma génération a grandi et avec lequel beaucoup de générations vivent… c’est parce que nous savons être plus forts, unis. Quand on se replie sur soi, on est plus fragiles »...

    Il n’empêche qu’à côté de ces célébrations, les vanvéens comme les franciliens n’ont pas été gâté avec la venue de Joe Biden  avec ces bouchons provoquées mercredi matin entre 8H et 11H par la fermeture du Périph pour permettre la circulation du cortége de limousines. Et la galère n’est pas finie jusqu’à son départ Dimanche. Si aucune fermeture n’a été officiellement confirmée par mesure de sécurité, une partie du périphérique de Paris pourrait encore être entièrement coupée à la circulation, aujourd’hui, à cause d’un nouvel aller-retour en Normandie qui est prévu pour de nouveaux hommages, ce qui entraînerait cette fois-ci une fermeture de la même portion du périphérique entre 14h30 et 18h30 et entre 19h30 et 23h30.  Ainsi que Dimanche pour son départ d’Orly, qui  devrait conduire à la fermeture de l’ouest du périphérique entre 10 heures et 14h30. Tout en sachant que Samedi, un périmètre large autour de l’avenue des Champs-Élysées, depuis la place de l’Étoile jusqu’à la place de la Concorde, est à éviter de 7h30 à 14 heures puis de 14 heures à 23 heures.

    Mais là, où on marche sur la tête, c’est que la Préfecture de Police avec le COJO ont organisé des exercices pour la sécurisation des JO de Paris ces jours-ci bloquant d’autres voies rapides, comme si la visite de Joe Biden, et la fermeture de l’A 13 ne suffisaient pas

  • UNE GRANDE PARTIE DE VANVES BLOQUE CE MATIN POUR L’ARRIVEE DE JOE BIDEN A PARIS

    A cause de l’arrivée de Joe Biden à Paris, ce matin à 9H30 à Orly, le boulevard périphérique a complétement été bloqué dans les deux sens entre le débouche de l’A6 Porte de Gentilly jusqu’à la porte d’Asnières entre 8H et 11H, le temps que passe le convoi d’un des hommes les plus protégé du monde, accueilli par le vanvéen Premier Ministre Gabriel Attal (sur la photo).

    Résultat : le quartier du Plateau a été complétement bloqué par des bouchons entre les portes de la Plaine de la Plaine et la porte Brancion comme dans les autres communes riveraines du Périph, mais aussi les axes malins comme derrière le parc des expositions (Moulin-Marcel Yol- Jullien-4 septembre) ou les grands axes paralléles comme le CD 50. Prés de 200 km de bouchons à un moment où généralement le trafic de l’heure de pointe chargée du matin se résolve.

    Beaucoup de vanvéens ont dû annuler leur rendez-vous ou leur déplacement. Les franciliens se sont déchaînés sur les réseaux sociaux : « Un petit avant-goût des JO : Joe Biden passe à Paris donc on ferme la moitié du périph et l’autoroute A6. Mesure parfaitement normale et proportionnée. »